Un data center est une installation physique qui fournit de la puissance de calcul, du stockage et des réseaux pour le traitement de l’information. Ils fournissent des services aux entreprises et aux agences gouvernementales.
Il existe de nombreux types de data centers, qui varient en termes de taille, de fiabilité et de redondance. Ces différences sont définies par les besoins informatiques des entreprises qui les utilisent.
1. Colocation
La colocation, également connue sous le nom de colo, est un service qui permet aux organisations d’héberger leurs serveurs et leur matériel informatique dans des espaces partagés à l’intérieur d’un datacenter exploité par un tiers. Le centre de colocation se charge de la connectivité réseau, de l’alimentation et du refroidissement de l’entreprise.
Il s’agit d’une solution moins coûteuse que la construction et la gestion de votre propre data center. En outre, elle permet aux entreprises de faire évoluer leur infrastructure sans avoir à construire de nouvelles installations. La sécurité est un autre aspect important de la colocation. De nombreux fournisseurs de colocation ont mis en place des protocoles à plusieurs niveaux pour protéger les actifs technologiques.
Cela concerne l’emplacement du data center, les mesures de sécurité physique telles que les cartes d’accès électroniques et les barrières d’accès aux véhicules, la surveillance par caméra 24h/24 et 7j/7, etc. Outre la sécurité, la fiabilité et le temps de fonctionnement sont également des éléments essentiels pour les entreprises qui cherchent à louer un espace de data center. Les data centers modernes proposent généralement des accords de niveau de service qui garantissent le temps de fonctionnement.
2. Virtualisation
La virtualisation est une architecture qui abstrait les éléments physiques d’un data center et en crée des versions virtuelles. Elle peut être utilisée pour réduire les coûts, améliorer l’évolutivité et la flexibilité, et faciliter la migration vers le cloud.
Les machines virtuelles, également appelées VM, sont créées et gérées à l’aide d’un logiciel spécial appelé hyperviseur. Elles reproduisent le fonctionnement d’un ordinateur réel, y compris son système d’exploitation et ses applications. Dans un environnement virtualisé, les machines virtuelles peuvent être clonées et redéployées facilement. Cela permet aux entreprises de réaliser des économies et d’éviter les temps d’arrêt en cas de défaillance d’une VM.
Un data center virtualisé permet également d’économiser de l’énergie, car il fonctionne avec moins de serveurs, ce qui réduit le nombre de périphériques nécessaires pour traiter la même charge de travail. Cela peut aider une entreprise à réduire son empreinte carbone, ce qui est particulièrement important pour les organisations qui préfèrent être respectueuses de l’environnement. Diverses entreprises vendent des outils et des logiciels pour prendre en charge la virtualisation dans un data center. Beaucoup proposent également des solutions spécialisées pour traiter certaines tâches, comme la création et la gestion de modèles ou la gestion de la reprise après sinistre.
3. Informatique en nuage
Les data centers de cloud computing offrent la livraison à la demande de divers services informatiques, y compris des espaces de calcul et de stockage, des outils de développement de logiciels et d’autres infrastructures de cloud computing sur Internet. Ces services sont fournis sur la base d’un modèle de paiement à la consommation, ce qui élimine la nécessité de se procurer, de configurer ou de gérer les ressources en interne et permet aux entreprises d’augmenter ou de réduire leur utilisation des services en fonction de l’évolution de leurs besoins.
L’informatique en nuage fait également passer les dépenses informatiques du stade des dépenses d’investissement à celui des dépenses d’exploitation, puisque les entreprises ne doivent dépenser que pour la capacité qu’elles utilisent. Cela peut les aider à éviter de fortes augmentations des dépenses informatiques lorsque de nouveaux projets voient le jour, car le cloud computing peut fournir une capacité à la demande à un coût bien inférieur à celui de l’achat de serveurs ou du déploiement d’une infrastructure.
Le stockage de données dans le nuage aide les organisations à conserver leurs informations en sécurité et à se remettre d’un sinistre. En général, les fournisseurs de cloud computing disposent de nombreux data centers dans le monde entier, de sorte que même en cas de catastrophe majeure, ils sont toujours en ligne et peuvent récupérer rapidement les données de leurs clients.
4. Désagrégation
La désagrégation est l’architecture des data centers où les unités de calcul sont découplées de la mémoire, ce qui permet d’allouer et de réutiliser facilement les ressources matérielles en flux tendu. Elle offre une solution puissante aux défis des data centers tels que la consommation de ressources, l’élasticité et l’hétérogénéité dans un environnement informatique de plus en plus exigeant.
Le modèle actuel de serveur monolithique, dans lequel un seul processeur et une seule mémoire peuvent être utilisés par de nombreuses applications, atteint ses limites en termes d’utilisation des ressources et d’efficacité énergétique. Les tendances récentes en matière de matériel et de logiciels impliquent que cette approche n’est pas viable, surtout à grande échelle.
Dans ce cas, le data center devrait décomposer le modèle de serveur en tant qu’unité en composants matériels connectés au réseau. Dans une telle configuration, la mémoire et les autres composants informatiques peuvent être remplacés à chaud dans le data center sans ajouter de serveurs supplémentaires. Cependant, les systèmes d’exploitation et les systèmes logiciels existants ne sont pas bien adaptés à ce type de désagrégation des ressources matérielles. Par conséquent, une conception et une gestion appropriées du système sont nécessaires pour réaliser ce type d’infrastructure.